Congo sur Seine : loin mais proches par la culture

28/01/2021
Locale : 17h00
Paris : 17h00
INSTITUT FRANCAIS DU CONGO (EX CCF) ROND POINT DE LA REPUBLIQUE, BRAZZAVILLE, CG
République du Congo
FRANCAIS
https://www.facebook.com/IFCBrazzaville/

L’institut français du Congo propose sur son site de Brazzaville et celui de Pointe-Noire une programmation construite sur deux axes : culture et nouvelles solidarités, en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne au Congo.

Le Congo traverse une crise économique très dure. En effet, l’économie du pays, fondée sur le pétrole, a atteint un point de rupture. Au premier choc pétrolier de 2016 s’est ajouté celui induit par la COVID-19 en 2020, dont les effets déstructurants ont été amplifiés par les mesures sanitaires de confinement, de couvre-feu, de quatorzaine, etc.

Que signifie être « proches » dans un tel contexte et comment le rester ?

• par les nouvelles solidarités, pour survivre et vivre ensemble,
• et par la culture, pour créer, imaginer de nouveaux mondes en partage, seul ou ensemble, défi qui trouve toute sa résonnance dans ce grand pays de musique, littérature, danse et théâtre qu’est le Congo

17h00 à 18h15 Table ronde : Les nouvelles solidarités au Congo

 

 La crise de nos modèles économiques et sociaux appelle à construire ces « nouvelles solidarités». L’IFC Brazzaville accueillera des acteurs solidaires majeurs de la société civile du Congo pour Modérateur : Tassé Abye, chef de mission du projet TELEMA (Expertise France)
La notion d’altérité sera au cœur de cette table ronde. Comment, en reconnaissant l’autre comme un autre, et cela dans un esprit d’accueil, on découvre une nouvelle proximité avec autrui, avec les témoignages de :
• Mixiama LABA, artiste de Pointe-Noire qui se grime en « folle » pour plaider la cause des artistes et appeler à la bienveillance.
• Cyprien Cheval volontaire social international à l’Ecole spéciale qui décrira les causes de son engagement et ce que cette parenthèse solidaire lui apporte
• Ange Ngonazmi qui est infirmier et qui fait des maraudes à Brazzaville auprès des jeunes femmes victimes de la prostitution
• Sœur Ida autour de son engagement auprès des enfants autistes.
• Un responsable de l’ONG Renaduc point lecture qui parlera du regard des enfants sur la COVID et a adapté ses pratiques et ses propositions de lectures (qui sont un vecteur de rencontre avec l’autre).
  18h30 à 19h30 : Concert d’Afro Beatbox Kongo Jazz

 

Un concert de 60mn d’Afro Beatbox Kongo Jazz, après les dix minutes de découverte sur le web TV de la nuit des idées.
Trois musiciens congolais d’exception, provenant des deux côtés du fleuve Congo se réunissent pour faire se rencontrer les musiques. Les peaux des percussions, les bois du balafon de la musique traditionnelle africaine dialoguent avec le cuivre de la trompette jazz, et le beatbox du hip hop. Le beatbox est la voix, et c’est par la voix que toute musique a commencé, Il y a une éternité…Une maman qui berce son enfant, un chant autour du feu, vers les étoiles, dans la nuit.
Afro Beatbox Kongo Jazz peuvent vous faire entendre le monde de l’invisible, des anciens et des sirènes.
Afro Beatbox Kongo Jazz peuvent aussi vous amener dans les rues ou les marchés trépidants de Brazzaville ou Kinshasa aujourd’hui, deux villes où chaque matin, le combat pour la survie commence…
Avec :
May’s Bantsimba, trompette (Brazzaville)
Kratos Mawaza, beatbox (Kinshasa)
Alexandre Mikiouza dit Muleck percussions et balafon (Brazzaville)
CONGO SUR SEINE – LOIN MAIS PROCHES PAR LA CULTURE

Création musicale filmée à Brazzaville et interview à Paris du Pr Fonkoua, diffusés dans le cadre des 24h de Nuit et d’Idées

La thématique « La bonne distance aux êtres et aux choses » sera déclinée à travers la culture, qui fédère, rapproche, et aide à trouver sa juste place dans le monde.
Création musicale à l’issue d’une résidence du groupe Afro Beatbox Kongo Jazz.

Ce sera leur tout premier concert, initié par l’Institut français du Congo pour la Nuit des idées 2020.May’s Bantsimba, trompette (Brazzaville) Kratos Beat, beatbox (Kinshasa), Alexandre
Mikiouza dit Muleck percussions et balafon (Brazzaville).

Le Professeur Romuald Fonkoua, Président du conseil scientifique de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage fera une introduction à la création, avec comme point de départ la musique dans l’œuvre d’Édouard Glissant.
Réflexion à travers la musique sur une dialectique de la proximité : réponse à la distanciation dans le temps et l’espace par un rapprochement par la culture et un patrimoine en commun.

• Loin : musique africaine, jazz et hip hop
• Loin et proches : musique africaine au Congo, jazz et hip-hop nés de la déportation de l’esclavage.
• Proches : 3 artistes des deux côtés du fleuve

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